Indonésie

Partir en lune de miel en Indonésie

Just married !

Je reprends la plume après de longs mois de silence pour partager avec vous un nouveau voyage ! Un voyage avec une saveur toute particulière puisqu’Ana et moi, nous venons tout juste de nous marier ! Après avoir profité pleinement de nos proches à l’occasion des diverses célébrations, direction la lune de miel, en Indonésie !

À peine le temps de faire le débriefing du mariage qu’on a déjà le nez dans les valises, des valises de vacances, pleines de débardeurs, de shorts, de robes et de maillots de bain !

Comment avons-nous organisé notre lune de miel en Indonésie ?

Autant le mariage était rigoureusement organisé dans les moindres détails, autant pour la lune de miel, on a décidé de la jouer plus cool. Nous n’avons pas beaucoup lu de guides ou de sites web à propos de la destination. Ensuite, nous avons réservé les vols et les deux premiers hébergements sur Booking, pour pouvoir se laisser porter une fois sur place. En effet, un voyage organisé de A à Z, cela laisse peu de place aux imprévus et à l’improvisation. De plus si jamais on tombait amoureuses d’un coin en particulier, ne pas tout prévoir nous permet de profiter quelques jours de plus si le cœur nous en dit ! Donc cette non-organisation, ou presque était bien volontaire.

La priorité pour nous était de réserver les avions car au mois de juillet c’est la pleine saison touristique en Indonésie : c’est la saison « sèche », où il pleut le moins et cela coïncide avec les vacances scolaires tant pour les occidentaux de l’hémisphère nord que pour les Asiatiques. On ne sera donc pas les seules à visiter l’archipel !

Pour ce long voyage, nous avons choisi la compagnie Qatar Airways, réputée pour la qualité de ses services. Pour un voyage aussi long (un peu plus de 18h de vol en tout, réparti en 3 avions), nous avons préféré une compagnie réputée, d’autant qu’Ana n’est pas très fan de l’avion en général !

Notre premier point de chute se situant à Ubud, sur l’île de Bali, il nous faudra plus de 24h pour nous y rendre depuis Barcelone. Voici en accéléré, le détail de notre voyage :

  • Barcelone – Doha : 6h20 de vol
  • Escale de 2h30 à Doha
  • Doha – Djakarta : 9h de vol
  • Escale de 1h45 à Djakarta
  • Djakarta – Denpasar (capitale de l’île de Bali) : 3h de vol avec Air Asia
  • Denpasar – Ubud : en taxi, 37km, 2h de trajet car beaucoup de circulation

Soit un total, porte à porte, qui s’approche des 30 heures de voyage ! Une belle aventure où on va sauter au-dessus des fuseaux horaires…

 

De la théorie à la pratique

Les trajets avec Qatar Airways se sont très bien passés. Le premier vol entre Barcelone et Doha s’est fait de jour, ce qui a permis de profiter un peu du paysage jusqu’à notre arrivée dans la capitale qatari enveloppée d’un nuage jaunâtre (entre pollution, poussière et humidité) et où la température affichait 41°C à 18h. Mais dans un pays où l’énergie est le moteur de l’économie, la climatisation nous a sauvé de la liquéfaction dans l’immense aéroport de Doha.

On en a profité pour se dégourdir les jambes au milieu des boutiques de luxe (ne cherchez pas Mango, vous trouverez plutôt Hermès, Gucci, des Caviar Houses ou encore Rolex). L’énorme ours jaune de 7m de haut nous accueille dans le hall principal : la sculpture est une œuvre qui représente l’enfance et qui a été réalisée par l’artiste suisse, Urs Fischer (ça ne s’invente pas !).

Le second vol est un peu plus turbulent, encore que dans le Boeing 787-8 Dreamliner qui nous transporte, tout est beaucoup plus doux. Le trajet se fait de nuit et grâce à l’offre de la compagnie, le temps passe relativement rapidement : la tablette individuelle devant chaque siège propose plein de films récents, des séries, des documentaires, de la musique et même des jeux dont on peut profiter avec une manette. Pour ajouter un peu plus de confort, on a le droit à un bon oreiller et à une couverture (entre autres accessoires), on est bichonnés et on a adoré. Sans compter que les repas servis à bord sont savoureux !

C’est aussi au cours de ce second vol qu’on s’est rendues compte que pour le 3e vol, on avait peut-être prévu un timing un peu juste. On s’en préoccupe un peu, avant d’être rattrapées par un nouvel épisode de micro-sommeil.

 

Petit coup de stress

Nous arrivons à Djarkarta après quelques petites secousses, en plein milieu d’après-midi heure locale. Le ciel est chargé d’humidité, la chaleur est étouffante. On regarde nos téléphones (eh oui, les montres sont restées à la maison) : on a 1h30 min pour récupérer la valise et se rendre au comptoir d’enregistrement du vol suivant, ça devrait le faire.

Les valises tardent un tantinet à arriver, il ne nous reste bientôt plus que 60 min avant le décollage. On se renseigne pour connaître l’endroit où on doit prendre le vol suivant : c’est à un autre terminal, le 3. Oups, le timing devient un peu juste maintenant.

Valises récupérées, on marche d’un pas dynamique en direction de la sortie de notre terminal. On demande à un militaire le moyen le plus rapide pour se rendre au terminal, il nous répond le taxi. Ok ! Ah, mais on n’a pas d’argent local ! On re-rentre (en courant cette fois) dans le terminal pour aller au premier bureau de change. Avec nos roupies, on ressort, un taxi est disponible, 350 000 roupies la course de 10 min. Ok, de toutes façons, on n’a pas le temps et on ne connaît pas encore les prix. Plus tard, on se rendra compte qu’on s’est fait arnaquer en beauté. C’est le problème des voyages préparés à la légère !

On fonce au terminal 3. On arrive au comptoir de la compagnie : non, ce n’est pas ici qu’il faut prendre l’avion, c’est au terminal 2, celui… d’où nous venons ! Comment y aller ? « C’est simple, prenez le train aérien gratuit« . Ah oui ?! Et est-ce que l’avion nous attendra ? (L’avion décolle dans 25 min). « Peut-être, je ne sais pas, mais vous pouvez essayer, allez au terminal 2 ». Ok !

On continue de foncer, cette fois vers le « Air train ». Sans avoir dormi ou presque, c’est folklo. Quelle chance, un train arrive dans 5 min, et après 5 min de trajet, on sera de nouveau au terminal 2. Des fins policiers aux casques en plastique blanc et impeccables nous orientent, on court franchement maintenant.

Au comptoir d’enregistrement, nous sommes les seules. Les agents de la compagnie nous regardent avec un air amusé. Le stress ne fait pas partie de leur mode de vie, on le lit dans leurs yeux. Et deux Européennes qui courent, c’est tellement typique ! Choc des cultures.

Les valises sont acceptées, cela veut dire qu’on pourra monter dans l’avion et décoller mais dans le doute, on poursuit notre course infernale : on passe les contrôles à une vitesse supersonique et on fonce vers la salle d’embarquement. On double des Indonésiens tranquilles, on leur explique qu’on a un vol là tout de suite maintenant et qu’ils seraient adorables de nous laisser passer. Aucun problème, on passe devant tout le monde, on arrive toutes transpirantes à la salle d’embarquement : tous les passagers sont encore là, l’avion devrait être en train de décoller, mais l’embarquement n’a même pas commencé.

On cherche la clim la plus proche pour se planter devant pour sécher un peu et on attend, soulagées, en riant bien de cette expérience. Dans le pire des cas, nous aurions du prendre un autre vol, mais notre bonne étoile nous a suivie et finalement, tout se passe comme prévu grâce au retard du 3e avion.

C’est officiel, notre voyage en Indonésie a bien commencé !

Dans le prochain billet, je vous raconterai notre première rencontre un peu spéciale et notre arrivée à Ubud !

4 réflexions au sujet de “Partir en lune de miel en Indonésie”

  1. Que maravilha! É um prazer ler estas aventuras, sobretudo agora que sei que estão em segurança!
    Querida Flo,muitos parabéns pelo teu blog! A escrita também é uma paixão para mim por isso admiro muito o que aqui fazes! 😍

  2. Ravie de retrouver Fliflounette et ses petits périples!
    Je vous souhaite un merveilleux voyage.
    Nicole V.

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